Dans une note de presse parvenue à l’agence de presse en ligne Haïti Post, l’Institut National pour la Défense des Droits Économiques Sociaux et Culturels (INDDESC) se dit indigné devant les exactions des groupes armés des zones métropolitaines du pays notamment à Bel-Air, Nazon, Christ Roi et les zones avoisinantes.
L’INDDESC constate la décadence des droits humains où Haïti sombre dans une barbarie sans précédent. L’ordre social n’est plus. La sécurité des vies et des biens n’est pas garantie. La paix publique s’effrite. L’Etat perd tout son sens et son pouvoir.
L’organisme des droits humains exprime ses inquiétudes devant la montée vertigineuse de la criminalité où les gangs font régner la peur dans la cité devant les comportements irresponsables et le silence complice de l’État.
“Par conséquent, l’Institut National pour la Défense des Droits Économiques Sociaux et Culturels condamne l’inaction limpide du gouvernement face aux violences faites sur des paisibles citoyens depuis le commencement du 1er mars pour arriver au vendredi 3 mars, y compris des tirs à bout portant par des bandits lourdement armés”, lit-on.
Par ailleurs, jusqu’à date le gouvernement ne pipe mot sur l’envahissement de ces quartiers par des gangs armés, qui est soldé par la mort de plusieurs de nos compatriotes dont le publiste Ralphe Théodore dit Sexilartiste.
Ashley JEAN BAPTISTE