Le président élu de l’accord Montana, Fritz A. JEAN se dit alarmé face à l’effondrement de toutes les institutions du pays depuis tantôt quatre ans. Selon lui, c’est une situation qui a plongé le pays dans le désarroi.
Le président élu de l’accord Montana pointe en ce sens du doigt les membres de l’élite politique et économique du pays qui ont armé les jeunes afin dans le seul but de garantir un électorat.
D’après l’ex gouverneur de la banque centrale, ce chaos est un alliage entre la mauvaise gouvernance et les violences économiques, sociales et politiques. Jean a dénoncé les massacres à outrance, la disparition des petites et moyennes entreprises comme parmi les conséquences de la mauvaise gouvernance.
Face à cette situation, Fritz Jean croit qu’il est toujours nécessaire de continuer à plaider un consensus national. Pour l’élu, c’est la solution parfaite pour que le pays puisse avoir une transition dans le but de changer les règles du jeu parce que les dés sont pipés.
“Ak lagè kap fèt sou latè, sanksyon ke yo enpoze sou yon seri de operatè ki derefize konpran ke règ jwèt yo dwe chanje, Nou alavèy gwo boulvèsman nan relasyon gwoup sosyal yo andan peyi a. Jenerasyon kap monte la ka ap asiste a yon redefinisyon de koman pou moun fè biznis andan peyi a e sitou yo ka temwen yon rekonpozisyon de moun ki ap kreye richès andan peyi a”, lit-on dans la note.
L’élu de l’accord Montana attend le jour où le pays soit mis en avant dans les discussions autour des concessions pour un vrai consensus. Jean espère revoir sur pied les institutions étatiques qui aborderont les problèmes de gouvernance, de sécurité, de justice, d’élection démocratique et inclusive en vue d’amener le pays sur le chemin de la stabilité, du développement et de la paix.
Ashley JEAN BAPTISTE