La réalité en dit long. Les situations s’évoluent à une échelle que personne ne pensait.
On parle de la ville hospitalière qui a accueilli les réfugiés de la situation lamentable de la commune de la Croix-des-Bouquets. Depuis la guerre des gangs dans la plaine du Cul-de-sac, elle est devenue le seul point de passage des marchandises vers le grand Nord.. Réfugiés dans leur propre pays. Ki istwa sa!
Aujourd’hui, la commune accueille des gens qui vivaient à mal la gangsterisation de la capitale et certains membres appartenant à divers gangs. Les différentes opérations menées par les agents de l’UDMO en témoignent. Mais pour venir à bout, un plan de sécurité doit s’établir pour ne pas perdre la ville.
Dans le mois de février, le substitut du commissaire du gouvernement, Jean Thomas LANS et le responsable du commissariat de Mirebalais, M. Ronald Pierre, ont mené des opérations conjointes qui ont débouché sur des petits résultats. Des résultats qui envoient des signaux claires. Mais, ce n’est pas suffisant vu la taille de la menace.
Nous sommes qu’à la phase du petit bouton. On commence déjà à gratter le petit nez. Agir est le meilleur moyen pour ne pas arriver au stade de la maligne. L’Etat doit reprendre la course. Leta, pa gen kanpe!
Les autorités policières limitées dans leurs moyens tentent malgré tout de palier la situation avec le support infaillible de la population. Un support qui ne doit pas faillir.
Après Croix-des-bouquets, Tabarre, Liancourt entre autres, Mirebalais ne doit pas suivre cette voie. Pour se faire, la société civile doit continuer à coopérer et manifester dans les rues pour exiger à l’Etat de mieux équiper le commissariat de la ville afin de lutter contre les bandits armés. Lajistis dwe kòde kote lapolis ap kòde!
La cité de Benoît Batraville est prise à la gorge. C’est une obligation d’être conscient de la taille du danger. Prier pour ne pas tomber sous les griffes des bandits. Agir est plus que nécessaire.
Ashley JEAN BAPTISTE
