Ashley JEAN BAPTISTE, copropriétaire de Haïti Post et Edras Bon-Ami sont licenciés en Sciences de l’éducation

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Me Ashley JEAN BAPTISTE, avocat au Barreau de Mirebalais et copropriétaire de l’agence de presse en ligne Haïti Post et le linguiste Edras Bon-Ami ont soutenu leur memoire de sortie pour l’obtention du grade de licencié en Sciences de l’éducation à l’Université Yavhe Nissi sur le sujet “Réinsertion et scolarisation  des mineurs Haïtiens en conflit avec la loi de 2009 à 2019 (cas des prisons civiles du Cap-Haitien, de Mirebalais, de Carbaret et du CERMICOL) ce vendredi 2 Septembre dans les locaux de la dite Université.

 

On ne saurait aborder les problèmes liés à l’éducation, qui est la base de toute société, dans les prisons des mineurs qu’à travers un tel sujet :Réinsertion et scolarisation des mineurs haïtiens en conflit avec la loi de 2009 à 2019 (cas des prisons civiles du Cap-Haitien, Mirebalais, Carbaret et du CERMICOL)

Ce sujet a été présenté et traité avec brio lors de notre soutenance qui a eu lieu ce vendredi 2 Septembre dans les locaux de la faculté des sciences de l’éducation de l’Université yavhe Nissi en présence d’un jury composé de Rildy John président, M. Delfis Octavius lecteur critique et M. Wally Cherizold patron de mémoire.

Nous : Ashley JEAN BAPTISTE, Jude Chery et Edras Bon-Ami, avons fait un plaidoyer autour de ce sujet susmentionné.
Faisant foi au discours de la méthode de Descartes avec la règle de l’évidence qui est d’une importante capitale et en est l’une des meilleures approches qui pourrait nous conduire à un redressement systématiquement de ce problème engendré depuis bon nombre de temps avec la non application des lois et pour enfin reprendre l’étoffe de l’éducation et de la ligne idéale qui nous dirigerait vers un départ bien ordonné pour une meilleure approche educative tout en incluant toutes les personnes aux vœux de la loi.

Dans l’évolution même de l’homme, dans l’être perfectible qui s’adapte selon les changements de son environnement en se joignant à ses semblables, les humains ont tendance à suivre des traces qu’ils vivent comme modèle sans aucun raisonnement, et avec la prison considérée comme meilleure école du crime, ces mineurs qui se trouvent en contravention avec la loi, sans aucune assistance éducative, vont de jour en jour développer des pensées criminelles, qui dans les années qui viennent seraient comminatoire pour l’avancement de cette société.

Ces mineurs vont maîtriser et accepter une éducation négative. Ils vont refuser les opinions et la morale, car cette éducation ne se fait pas baser sur la connaissance déclarative.

Dans notre plaidoirie, on a mis l’accent sur le fait que l’être humain n’est pas un moyen mais une fin et l’éducation doit former l’homme dans son essence.

Dans nos prises de parole, on n’a pas proposé de légiféré encore une fois sur cette question, au contraire on a opté pour une application sans faille de celles déjà éditées dans nos prescrits légaux à caractère national et international et même le renforcement de ces dernières afin de combler ce vide qui se fait constater dans le système judiciaire et éducatif.

En Haïti, dans de nombreuses villes dont celles mentionnées dans notre sujet, dans les prisons civiles des mineurs, nonobstant les textes de lois régissant le fonctionnement normal de ces centres, les mineurs qui se trouvent en contravention à la loi sont privés de leur droit, ce qui caracterise automatiquement une violation des droits humains.

A travers ce sujet, ces points ont été élaborés et nous avons fait des recommandations qui pourraient résoudre ce problème et faire de ces mineurs incarcérés des personnes qui jouissent pleinement leur droit afin que la voie de la Réinsertion leur soit beaucoup plus facile, et ainsi que pour une meilleure approche éducative et une Haïti bien meilleure.

Ashley JEAN BAPTISTE
Je suis Ashley JEAN BAPTISTE, avocat du barreau de Mirebalais, licencié en Sciences de l'Education et copropriétaire de l'agence de presse en ligne Haïti Post