L’opacité est utile et la clarté traduit le manque de respect dans le monde d’exploitation.
Je me sens ridiculisé de comprendre la priorité est accordée à une présidence sans président et une culture qui n’existe pas.
Je suis exalté de décrypter que la sécurité est tellement sans faille que les dirigeants sont contraints de diminuer le budget de la justice et de la sécurité publique.
Chapo mes gouvernants !
L’avarice des élites haïtiennes atteint le paroxysme sous peine d’afficher un non respect sans précédent pour la société.
Les policiers n’ont pas de primes de risque. Les veuves des policiers sont privés de tous avantages et salaires deux mois après l’assassinat de leurs maris sur le champs de bataille. Le service d’intelligence n’existe que de nom faute de moyens. Les fils des policiers tués en service sont à la merci de Dieu. Des commissariats sont privés des moyens de déplacement. Les substituts commissaires sont sans carte de débit, ni voitures de service voire des bons de carburant.
Ce pendant, les bandits mettent à genoux la société toute entière et la police est impuissante faute de moyens.
Pourtant ce constat alarmant est interprété autrement suivant la réponse de nos gouvernants. Une culture renforcée, une communication sans faille et un palais bien administré sont leurs trois grandes priorités.
Circulant en blindé de niveau 6, l’insécurité est bien une utopie.
Haiti est en panne de culture mais c’est l’endroit le plus sûr au monde en matière de sécurité. On en a pas besoin d’investir !
De 32 milliards à 17 milliards, la sécurité est loin d’être une priorité.
Qui pense pour Haïti ?
Les politiciens et les syndicalistes sont aux anges. Les premiers ont les bouches remplies et les seconds attendent être les principaux acteurs dans la distribution des bons de carburant dans une farfelues subvention ciblée où la corruption et les gabegies s’entraînent à être titulaires du jeu.
Un complot est concocté et le peuple le grand perdant!
Le seigneur, que ton règne vienne!
Guy HYPPOLITE.
