L’animateur Guy webern Guerrier vient de perdre son statut de gardien de l’esthétique que ses auditeurs lui avaient longtemps conferé. Cette déchéance spectaculaire s’explique par le fait qu’il a pris l’initiative à la fois folle et inconsciente de poser sa voix qui n’est pas terrible sur une production musicale. Après Jimmy Danger, Djuly, Natasha Lafontant, Florence et Blondedy, Guy Webern Guerrier est devenu le nouveau bouffon de ce secteur. A ce titre, aux yeux de plus d’un, il
ne doit plus faire des remarques sur la qualité et la pertinence des oeuvres musicales qui tombent dans le domaine public comme il savait le faire brillamment avant. Droit qui lui est ôté defacto étant lui même co-auteur d’une pseudo oeuvre qui est loin d’être riche en qualité et en pertinence.
Il faut croire que les “Conzés” n’existent pas que dans la politique. D’aucuns croient que Guy Webern Guerrier n’avait pas à outrepasser sa mission dans la “HMI”qui est de promouvoir les artistes veritables. En se faisant passer pour ce qu’il n’est pas, il a rejoint la longue liste des fossoyeurs de la musique Ayitienne. Il participe purement et simplement à l”Articide” systématique qui se fait au grand dam de tous les puristes. Avec un sujet dont le traitement fait l’objet de facilité, des
rimes à deux piastres, une phraséologie farfelue et legère, lyricalement le son titré “en dernier” rivalise en merdicité avec le morceau tristement célèbre “bye bye Nicole” de Papi.
Un peu de recul permetterait à quiconque de constater qu’il s’agit d’un sinistre effet de mode dont la musique est malheureusement la principale victime. Il se manifeste par la volonté de gens mal intentionnés de banaliser cet Art majeur, de démystifier ce domaine dont la pratique relève du sacro-saint. Ce n’est sûrement pas Fabrice Rousier, Ralph Condé, Dener Ceide, Jude Jean et Reginald Cangé qui diront le contraire. Ti Manno, Eric charles, Mikaben entre autres doivent se retourner dans leur tombe respective devant de telles dérives.
Ils vont être nombreux les hypocrites, les complaisants et les ignorants à le feliciter pour “ça”. Dieu seul saura ce qu’ils en obtiendront en retour. En petit groupe, derrière la populace, les puristes et les connaisseurs, incapables de cautionner n’importe quoi ne piperont mot et ce sera pour le malheur de la musique Ayitienne car, dit on, le mal pour se développer n’a besoin que de l’inaction des gens de bien. Ce silence aura été une nouvelle invitation, un nouvel acte d’encouragement subliminal en direction du prochain “Artnaqueur” désireux de prendre la musique d’assaut.
Negr’Orangé