Dans une adresse à la nation le jeudi 6 Octobre, le président élu de l’accord Montana, Fritz A. Jean a fait une brève historicité des débarquements de militaires étrangers dans le pays qui à chaque reprise n’ont pas pu atteindre leur objectif.
D’après Fritz A Jean, en 1915, les acteurs politiques d’alors avaient mis leurs intérêts mesquins et leurs soifs de pouvoir avant le pays et ça a débouché sur l’occupation américaine pendant plusieurs années.
Après les années de résistance en 1994, les diverses gens qui rêvaient d’une démocratie ont laissé leur vie. En lieu et place de trouver un consensus, des étrangers ont souillé le sol une autre fois, dit-il.
“Nan lane 2004, olye nou te jwenn KONSANSIS poun te fete bisantnè lendependans peyi DAYITI nan tèt ansanm ki se pi gwo senbòl fyète nou, nou te prefere, nan batay ant ti gwoup pou kontwòl enstitisyon LETA, louvri pòt bay letranje vin sapata memwa zansèt yo”, lit-on dans la note.
Fritz A Jean croit que là où nous sommes, nous devrions faire comprendre que c’est à cause de ce système économique d’exclusion et de la mauvaise gouvernance que le pays s’est plongé dans cette pauvreté extrême.
L’élu de l’accord Montana pense que c’est une honte nationale en 2022 pour que certains attendent à bras ouvert une intervention militaire au lieu de travailler pour trouver un consensus afin d’aborder le problème de la gouvernance pour qu’on puisse enfin se mettre sur le chemin du progrès et de la paix sociale.
“Pou n fini, map lanse yon apèl bay tout sèktè nan peyi a pou nou tande rèl malad, fanm ak gason kap tonbe tribò babò anba bal, lekòl ki pa ka louvri pòt yo, moun kap pedi biznis yo. Pou pita pa pi tris ann tande larezon pou nou jwenn yon konsansis nasyonal pou n adrese pwoblèm nasyon an”, conclut-il.
Depuis des mois, le président élu de l’accord Montana ne cesse d’appeler les acteurs à éviter le pire en emboitant le pas vers un consensus politique pour aboutir à une transition “koupe fache”.
Ashley JEAN BAPTISTE
