Dans une adresse à la nation ce jeudi 23 Septembre, Fritz A. Jean, président élu de l’accord Montana, dit vivre avec peine cette situation délétère que traverse le pays où même les institutions sociales ne sont pas épargnées.
D’après M. Jean, ce chaos généralisé est la conséquence de la violence du système politique, économique et sociale avec le soutien de la mauvaise gouvernance depuis des années qui a causé l’effondrement des institutions du pays.
Le président élu de l’accord Montana dénonce les acteurs politique qui refusent d’aborder le problème d’Haïti avec équité, éthique, responsabilité, et courage.
“Depi lontan, anpil sitwayen / sitwayèn, kit se nan konferans, kit se nan emisyon radyo elatriye, alète peyi a sou gwo danje ki genyen nan kite sitiyasyon esklizyon ak demounizasyon pèp Ayisyen an pouri pi plis. Se pat pou te kreye laperèz kay okenn sektè, men sitou se te pou siyale danje ki tap rive sou nou ak tout vitès”, lance l’ex gouverneur de la banque centrale.
Par ailleurs, M. Jean demande à la population de ne pas se laisser porter aller par le désespoir. L’espoir viendra dans un consensus politique national pour freiner l’effondrement du pays et prendre la voie pour construire un autre pays ensemble, dit-il.
L’économiste croit qu’il faut poser le problème de la main mise d’un groupe sur l’Etat, le problème de la corruption, et de la contrebande qui engendre l’insécurité et qui empêche à l’Etat de trouver l’argent pour servir le pays.
Pour finir, M. Fritz A Jean pense que sans ses réformes pour poser les problèmes de base de la société, on ne pourra pas trouver la cohésion sociale qui mènera la paix et c’est ce qu’on propose dans l’accord Montana à travers la transition “koupe fache”, martèle-t-il.
Ashley JEAN BAPTISTE
