La FJKL demande la démission du conseiller Wando SAINT-VILLIER du CSPJ

Smiley face

Dans une correspondance adressée au président du CSPJ ce vendredi 24 février, la FJKL demande la démission du conseiller Wando SAINT-VILLIER sur le respect de l’article 10 de la loi du 13 novembre créant le CSPJ et sur le respect de la collégialité par les membres du CSPJ.

L’article 10 de cette loi prescrit que les membres du conseil supérieur du pouvoir judiciaire ne peuvent faire l’objet d’une nomination à un autre poste judiciaire, même à égalité, durant tout l’exercice de leur mandat au conseil, sauf à démissionner préalablement à la procédure de nomination.

Pourtant, pendant son mandat de conseiller, le magistrat Wando SAINT-VILLIER a été transféré au Tribunal de Première Instance de Hinche, ce qui est une violation flagrante de l’article 10 de la loi créant le CSPJ, d’après Me Samuel Madistin.

“Le juge Wando SAINT-VILLIER, dans un audio devenant viral sur la toile, critique vertement la décision du CSPJ relative à la non-certification du juge Yvelt Petit-Blanc du Tribunal de Première Instance de la Croix-des-bouquets, allant jusqu’à qualifier la décision du CSPJ de décision criminelle. Ce faisant, il se rend indigne de siéger à si haut niveau du pouvoir judiciaire”, lit-on.

Dans une note de clarification, le conseiller Wando SAINT-VILLIER reconnaît que c’est sa signature vocale mais qu’il s’agit d’un message strictement privé partagé avec un ami magistrat, en commun avec le juge Yvelt Petit-Blanc.

La FJKL croit que le CSPJ a l’obligation de prouver aux justiciables qu’un magistrat frappé d’indignité n’a pas sa place en son sein.

Pour la FJKL, la dernière décision du CSPJ vise à redonner espoir dans une possible moralisation du système judiciaire.

Ashley JEAN BAPTISTE

Ashley JEAN BAPTISTE
Je suis Ashley JEAN BAPTISTE, avocat du barreau de Mirebalais, licencié en Sciences de l'Education et copropriétaire de l'agence de presse en ligne Haïti Post