Dans une note de presse de la Synergie pour le Développement et le Respect des Droits Humains (SYDREDH) à l’occasion de la journée internationale des droits de la femme, elle se dit préoccupée par les actes de violence que subissent les femmes haïtiennes sur la complicité des gens au pouvoir et certains prétendus politiciens tant qu’Haiti qu’à l’étranger depuis plus de 30 ans.
“Dès l’ascension de l’ancien président Jovenel MOISE au pouvoir jusqu’à présent, certains soi-disant dirigeants et politiciens ont rendu dysfonctionnels les tribunaux criminels dans le but d’augmenter le nombre d’industries et de compagnies produisant des actes crapuleux sur les femmes d’Haiti”, avance l’organisme des droits humains.
La SYDREDH qualifie les violences contre les femmes comme une violence d’Etat. “Les femmes sont victimes partout dans le pays et la fermeture de certains tribunaux les rendent plus vulnérables”, déplore la SYDREDH.
L’organisme de droits humains rappelle d’un côté à l’Etat un ensemble d’instruments internationaux protégeant les femmes contre toutes les formes de violences, et appelle d’un autre côté les femmes “à se regrouper pour défendre leurs droits et de s’intégrer dans la politique active afin de réduire le taux de violence et la discrimination contre les femmes”.
La SYDREDH est une organisation de droits humains dirigée par Me Frenel CHARLES et Me Dieukyl DUVELSAINT.
Ashley JEAN BAPTISTE