Juhakenson Blaise
Le Centre de Recherche et École Professionnelle (CREP) a procédé à la cérémonie de graduation de sa dernière promotion baptisée le PHARE, à Tabarre, le 4 septembre. Parmi les quatorze (14) diplômés se trouvent 4 filles qui ont reçu leur parchemin tout en se disant être prêtes pour le marché du travail.
Le staff administratif du CREP continue de faire des heureux dans la commune de Tabarre. Dans une ambiance très festive animée par le maître de cérémonie, le journaliste Marx Stanley Léveillé, ces jeunes ont reçu leur diplôme de fin d’études en Cosmétologie, Technique Windows, Carrelage, Décoration Événementielle, Plomberie, Cuisine et Pâtisserie.
“Ma mission et la mission du CREP c’est d’accompagner les jeunes en vue de combattre la déliquescence juvénile et également la gansterisation dans une société où l’avenir des jeunes est menacé,” a affirmé Barthol Claudy, le Principal Directeur Général (PDG) du CREP lors de sa prise de parole.
C’était une cérémonie enrichie par des prestations de slam, de chant, de danse, de discours d’encouragement. Les responsables du Centre ont assuré. Ils ont réitéré leur engagement de garder les portes du Centre ouvertes aux jeunes de la commune de Tabarre et du pays qui désirent avoir un métier en vue de faire face aux aléas de la vie.
M. Claudy en a profité du moment pour s’adresser à la jeunesse de ce pays, notamment les gradués. Il les exhorte à cultiver la patience, la discipline, le professionnalisme et qu’ils soient intègres dans tout ce qu’ils entreprennent dans leur vie.
Le parrain Jean Junior Hyppolite, accompagné de la marraine Saintana Paul Jean Baptiste,lors de son discours, a prodigué de précieux conseils aux nouveaux diplômés. Il les appelle à ne pas se laisser décourager par les critiques de tous azimuts car la route du succès sera parsemée d’embûches. Néanmoins, il promet d’être toujours là pour eux pour les supporter dans leur vie professionnelle.
“Yon jèn, Yon metye. Viv les métiers manuels, viv la jeunesse, viv Haïti,” sur ces mots, M. Claudy cherche à faire comprendre, selon lui, l’importance des métiers manuels dans le développement économique du pays.
